Jouons avec les tarifs (bonus)

Pour complément de l’article précédent et sa correction, voici quelques résultats sur la situation du privé.

Il suffit pour cela de changer le type de “ghs_pub.csv” à “ghs_pri.csv” (il faut bien entendu avoir récupéré et déposé le fichier au bon endroit). Les traitements sont exactement les mêmes par la suite.

Taux moyen d’évolution de tarifs dans le fichier des GHS (privé)

1,18 %

Taux d’évolution par CMD (privé)

et par type de GHM (privé)

Un profil assez similaire au public privilégiant la médecine à sévérité, à la différence que les taux d’évolution principaux vont de… 0% et 2.6% …

Les case-mix privé vs public-EBNL pouvant être très différents, je vous laisse appliquer les règles de valorisation à votre propre case-mix.

Un tableau plus détaillé des taux

Voici comment sortir un tableau reprenant les taux par CMD, type de GHM et sévérité comme évoqué dans la note de bas de page de l’article initial

GHS_N %>% left_join(GHS_R,by="GHS", suffix=c(".N", ".R")) %>%
  mutate(CMD= substr(GHM.N,1,2),
         TYPE = substr(GHM.N,3,3),
         SEV = substr(GHM.N,6,6)) %>%
  group_by(CMD,TYPE,SEV) %>%
  summarise(pct = 100*sum(GHSPRIX.N-GHSPRIX.R)/sum(GHSPRIX.R)) %>%
  arrange(CMD,TYPE,SEV) %>%
  pivot_wider(id_cols=c(TYPE,SEV),
              names_from = c(CMD),
              values_from = `pct`)

Les résultats pour le privé :

(la mise en tableau a été faite secondairement pour la lisibilité)

Et pour le public

Voilà, c’est la fin de cette série d’article sur les données de l’arrêté tarifaire MCO. Vous pourrez la ressortir tous les ans pour étudier les évolutions et anticiper l’impact sur vos recettes en vous basant sur votre activité N-1.

Enfin, je vous rappelle à nouveau que tout cela est en grande partie des éléments de langages, de la communication, de nos tutelles tant que n’ont pas été pris en compte les autres pans des réformes tarifaires : coefficients de modulation et transferts de charge (augmentations contraintes de certains postes de dépenses). Une fois que vos DAF auront eux-aussi fait leurs calculs, il n’en restera probablement pas bien lourd… sans parler de l’inflation…

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